Votre bébé arrive bientôt et une envie irrésistible vous prend :
Tout changer dans la chambre de votre futur bébé .
Profitant des temps libres et congés, vous voilà en recherche de tout ce qui fera la plus belle chambre pour bébé. On appel cela le « syndrome de nidification ». C’est ici qu’il ne faut pas commettre les 2 erreurs très courantes :
– Mettre en contact le fœtus, à travers sa mère, avec les différents composants toxiques des principaux matériaux de bricolage. Même les produits vendus « naturel » ou sous label écologiques ne sont pas forcement sans danger , les peintures par exemple.
– La deuxième, la plus courante et la plus problématique : préparer « une bulle chimique » à votre bébé. Jusqu’à 7 ans voir plus, l’enfant passe beaucoup de temps dans sa chambre, joue et donc respire vite, il dort proche du sol. Il n’a pas terminer son développement respiratoire et il est donc très sensible aux pollutions émises :
– les peintures et leurs potentiels solvants
– les colles pour moquette
– les formaldéhyde des meubles
bref toutes sortes de composés volatiles organiques : les C.O.V.
Alors que faire ?
Il vaut donc mieux ne pas attendre le dernier moment pour installer la chambre de votre futur bébé, aérer la pièce plusieurs semaines après avoir peint ou vitrifié, utiliser tant que faire se peut des produits naturels.
Ces conseils valent autant pour les enfants que les adulte, à la maison comme à l’école. Bien choisir ses matériaux c’est prévenir tout danger et désagréments liés à aux pollutions intérieurs …
Les isolants dans la chambre d’enfant ?
Les matériaux d’isolation sont sous très haute surveillance depuis le scandale de l’amiante.
Une expertise de L’inserm de juillet 1998 ajoute que s’il n’est possible de conclure de façon ferme sur la nocivité des isolants actuels, il n’est pas exclut qu’une augmentation des cancers du poumon soit constatée suite à l’exposition aux laines de roches ou de verre …
La laine de verre as des fibres plus « grosses », et pourrait provoquer des irritations cutanées, quand la laine de roche aux fibres plus « fines » peut être inhalées. Une grande partie de ces laines isolantes sont faites de résines d’urée-formol.
DE LA LAINE DE VERRE RADIOACTIVE ?
Courant janvier, on apprenait que la société Saint-Gobain avait utilisé du silicate de sodium radioactif pour la fabrication de ses laines de verre de marque Isover. Le produit obtenu avait un taux de radioactivité 4 à 5 fois supérieur à celui de la laine de verre traditionnelle; cela avec l’autorisation de l’Office de protection contre les rayonnements ionisants (Opri). Isover explique que les laines de verre incriminées restent largement en dessous des seuils d’alerte et ne présentent donc pas de risques. La CRII-RAD (laboratoire indépendant) estime que les risques sont faibles, guère supérieurs à ceux des produits de base, et qu’ils ne rendent pas nécessaire la dépose de ces isolations ; mais elle considère que ce dossier pose des questions de fond : droit à l’information du consommateur, caractère injustifié de l’ajout délibéré de radioactivité et risque lié à la multiplication de ce type de procédé !
Le document résumé de cette expertise appliquée au droits du travail (mais tout de même très long =s )
La loi mise à jour sur la protection des populations face à l’amiante (attention accrochez vous ^^ )
Quels sont les isolants naturels non polluants ?
– Les minéraux concassés et expansés (vermiculite, argile, perlite),
déversés en vrac ou en panneaux. obtenue par chauffage puis broyage, ce sont des matériaux totalement naturels, écologique, ne nécessitant quasi aucune transformation. elles n’engendreront donc pas de réaction allergène et sont inoffensives pour l’environnement…
– Le chanvre
Sans irrigation outrancière ni traitements chimique le chanvre pousse rapidement (c’est une forme de mauvaises herbes ^^ ) Sa transformation non polluante et le fait qu’elle sois recyclable, entièrement naturel et d’une isolation thermique et phonique de qualité en font un isolants de choix ! on le trouve sous différentes formes : en panneaux, en rouleaux, en laine, granulats, parfait aussi bien pour le sol, les murs ou les combles …
– Le liège expansé, le lin, la cellulose.
Plus contraignant, pour éviter toute dispersion des fibres , il faut enfermer la matière de façon étanche de manière à ce qu’il n’y ait pas « fuite » de fibres ..
Rénover avec du bois : Oui mais naturel !
Le bois brut est – et c’est incontesté – le matériaux le plus naturel, cependant, ses version pré-traitées, recomposées, collées sont parmi les principales sources de pollution d’intérieur, d’émission de C.O.V…
Alors, quel bois choisir ?
Le bois massif : le plus naturel
Le bois avant d’être transformé, est séché à l’air libre ou en séchoir, le produit transformé n’aura par la suite que 5 à 10% d’humidité, l’exigence minimale d’humidité pour la prolifération des champignons étant de 18° ont peut donc quasiment dire que le massif (de bonne essence) est imputrescible …
Usiné dans une seule frise de bois, généralement du chêne, châtaigner, hêtre ou bois exotique, le parquet massif ne reçois aucun traitement, hors sa finition que vous pourrez choisir au plus naturel possible, selon vos goûts, huilé naturel, ciré … ceux là peuvent se passer de traitements insecticides et fongicides, hors en cas d’exposition permanente à l’humidité. Seul le traitement contre les termites peut être obligatoire dans les zones infestées (se renseigner auprès de votre mairie)
D’autres essences, moins résistantes, doivent être traités : pin maritime (pin des Landes), pin sylvestre (sapin rouge du Nord), épicéa (sapin blanc du Nord), sapin épicéa, épinette blanche, peuplier. privilégiez bien sûr les premiers. Quant aux bois les plus exposés (extérieurs), mieux vaut les acheter déjà traités en autoclave.
Ici question écolo, le top du top,un parquet chêne massif au coloris brut, mais déjà huilé
plus besoin croire tel ou untel, là c’est 100% naturel !
- Et pour la finition me direz vous ?
Quoi de mieux qu’une huile alimentaire naturelle écologique!
Durée de vie : Selon l’épaisseur de la couche d’usure, le passage, l’entretien tout est variable, mais on lui accorde largement une durée de vie de plus de 50ans
Le parquet en pose collé amènent des produits toxiques à ce matériaux naturel ?
Pas forcement, bien sûr la plupart des colles conseillées pour la pose de parquet n’ont pas grand chose d’écologique et amènent leurs lot de polluants.
Cependant, chez moulures du nord, ils proposent une colle écologique mono composant à base de polymères silylés, sans nocivité pour l’environnement: elle ne contient ni isocyanates ni silicones….
Le contrecollé : l’alternative moins cher
On s’accorde à dire que le contrecollé a quasiment les mêmes caractéristique que le parquet massif, aussi solide, durable, selon la couche d’usure, la différence? Il se pose souvent plus facilement et bien sûr, il est moins cher…
Sur ces deux bons points je suppose que vous connaissez déjà surement l’autre alternative, le parquet clipsable massif EASIKLIP 😉 Bientôt un article sur ce parquet révolutionnaire …
Le parquet contrecollé est constitué de 2 ou 3 couches de bois apportant chacune leurs qualités :
– Le parement de bois noble jouera l’esthétisme, asse épais, il sera aussi la couche d’usure qui vous permettra de l’entretenir et de le garder plusieurs années.
– L’âme centrale en bois d’essence commune sera le bloc dur de la lame
– Le contre parement de bois résineux jouera le côté isolation phonique et thermique
Le stratifié : attention danger ?
Le stratifiés et les autres : contreplaqués, agglomérés, pré-traités, recomposés, lamé-collés( …), ne peuvent être qualifiés de parquets, en effet ce n’en sont pas … mais là n’est pas le problème, Ils sont parmi les principales sources de pollution intérieure, contenant des substances dangereuse pour l’homme rediffusant pendant des années des C.O.V. (composés organiques volatiles) dans l’air …
Si les plus dangereux sont réglementés : les PCP, ou directement interdit : Lindane et organochloré; il reste encore des « bois » traités plus que douteux contenant solvants résines et additifs dans leurs vernis …
Un article complet sur les dangers de ce type de matériaux est à venir…
Le parquet en extérieur, que choisir ?
Comme les parquets d’extérieurs, les bois intérieurs exposés (salle de bains, etc.), peuvent recevoir en application au pinceau des produits à base de bore.
Avant tout il ne faut pas mélanger les traitements de protection avec les lasures, en effet ce dernier et un traitement de préservation ou de simple embellissement…
Il faut donc être vigilant, les étiquettes de ces 2 produits mélanges souvent les traitements d’apprêt et ceux de protection. l’un ne fait pas l’autre et inversement ! N’achetez pas de produits qui ne précisent pas les produits actifs insecticide ou fongicide. On achète soit un produit de protection auquel cas sa composition est clairement indiquée ou on achète une lasure pour donner tel ou tel aspect au bois et dans ce cas l’étiquette ne doit pas mentionner d’action insecticide ou fongicide…
Les traitements que nous préférerons, les moins toxique, sont les pyréthrines naturelles, les fongicides triazoles (intérieur et extérieur), les sels de bore et le moins possible les pyréthrinoïdes de synthèse.
Le plus possible, choisissez les traitements naturels, en extérieur ils n’ont qu’un inconvénient, le besoin d’un passage plus fréquent que les traitements chimiques, tous les 2 ou 3 ans pour des surfaces forte exposées, contre 3 à 5 ans pour les produits chimiques « haut de gamme »
Retrouvez un dossier plus complet sur le parquet en extérieur comme dans la salle de bains
La peinture dans la chambre de bébé
La majorité des peintures émettent d’importantes quantités de composés organiques volatiles (C.O.V.), elles contiennent des additifs pouvant rester toxique plusieurs années … Composées de résines (liants), de solvants et la plupart du temps de pigments chimiques, la peinture est un mélange compliqué… Vous pouvez demander les fiches sécurité à votre revendeur pour connaitre la composition de votre produits, elles mentionnent la composition, les risques et mesures de préventions, armez vous de patience car les termes sont complexes à décrypter pour les néophytes
Les risques :
– Les solvants organiques (trichloréthylène, toluène, xylène …) sont des composés organiques volatiles parmi les plus dangereux ! Les vapeurs, même à faible concentration on des effets narcotiques et provoque des troubles digestifs …. Répéter, ses inhalations peuvent engendrer maladie respiratoire, lésions du foie ou des reins et favorise les allergies par desséchement de la peau.
– Le liant, souvent des résines synthétiques, assure l’adhérence du produit au support. Certains éthers de glycol utilisé dans les liants sont très toxiques (approfondir le sujet)
Les résines synthétiques peuvent provoquer des allergies, des irritations de la peau et respiratoire, de l’asthme.
– Les pigments peuvent contenir des métaux lourds toxiques comme le cadmium, le chrome et le plomb qui sont très dangereux pour la santé et l’environnement. Ces métaux toxiques intègrent le cycle de l’eau, puis la chaine alimentaire et ne sont pas éliminés par l’organisme. Ils provoquent intoxications chroniques ou aiguës, parfois mortelle …
Que choisir? La peinture écolo !
Préférez la peinture à l’eau ou acryliques aux peintures à l’huile ou glycérophtaliques, moins dangereuse, elles peuvent cependant contenir aussi des éthers de glycol. préférez les peintures naturelles dites « écologique » ou « bio » sans solvants à base de résines et de pigments naturels.
Ne vous fiez pas forcement aux peintures aux labels « NF environnement » ou « Ecolabel européen » qui n’ont pas de grandes exigences écologiques même si c’est un début dans la démarche de détoxifier notre environnement …
un dossier complet sur les peintures « dites » naturelles